On parle souvent de “partir pour se retrouver”. Mais si, parfois, c’est à travers les autres
qu’on se retrouve ? Dans leurs mots, leurs silences, leurs regards.
Beaucoup hésitent à choisir une retraite collective. Peur de s’exposer, de ne pas se sentir à
sa place, de trop ou pas assez parler. Mais ce qu’on ne dit pas assez, c’est que le groupe est
souvent ce qui soigne le plus.
1. Le miroir que l’on redoute… mais dont on a besoin
Dans un cercle, on se voit. Vraiment. On reconnaît des bouts de soi dans l’autre. Et on se
rend compte qu’on n’est pas seule avec ses blessures, ses blocages, ses doutes.
Le groupe normalise ce qu’on croyait anormal. Et nous donne la permission de déposer, de
respirer, de nous relâcher.
2. Un soutien invisible mais puissant
Même sans parole, le simple fait d’être ensemble crée une énergie de sécurité. Des femmes
qui respirent ensemble. Qui marchent en silence. Qui partagent un feu, un repas, une larme.
Et parfois, un regard posé avec douceur vaut mille thérapies. On se sent vue. Validée.
Honorée.
3. Ce que permet un cercle
- Dire “moi aussi” sans avoir besoin d’expliquer
- Se laisser porter quand on n’a plus de force
- S’autoriser à être vulnérable sans être faible
- Recevoir du soutien sans devoir le demander
4. Ce qu’on oublie souvent : la magie du collectif
La retraite n’est pas une compétition. C’est un espace de reliance.
Et quand le groupe est bien guidé, bien tenu, il devient un accélérateur de transformation,
une matrice bienveillante, un miroir sacré.
Conclusion
Il est beau de partir seul.e. Mais parfois, c’est en se laissant toucher par les autres qu’on se
retrouve vraiment.
Chez Go to Karma, nous croyons en la force des cercles. En ces espaces où l’on ne guérit pas
“grâce à”… mais ensemble. Parce que le groupe, c’est aussi ça : un rappel qu’on n’a jamais
été seul.e.
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