Faire du yoga tous les matins. Tenir un journal de gratitude. S’offrir une retraite
“transformante” tous les trois mois.

Et si, sans s’en rendre compte, on avait glissé dans une autre forme de performance ? Moins
visible, plus spirituelle. Mais tout aussi épuisante.
Car même dans le développement personnel, il y a des injonctions. À évoluer. À “travailler
sur soi”. À devenir la meilleure version de soi-même.
Et si la véritable révolution, c’était d’oser ne pas aller bien, ne pas avancer, ne pas savoir…
Et de s’accueillir là, dans cet espace imparfait.

1. La fatigue d’être toujours “en chemin”
Le bien-être est devenu un projet. Un truc à planifier, à optimiser. Et parfois, un nouveau
fardeau à porter : je dois méditer, je dois libérer mes traumas, je dois m’aligner.
Mais le corps, lui, ne connaît pas les to-do. Il connaît la lenteur, la cyclicité, la pause, les
rechutes aussi. Et il réclame autre chose : du vrai repos. De la douceur. Du temps.

2. Retraites non-performantes : un soulagement profond
Il existe des retraites où on ne vient pas pour “avancer”. On vient pour être. Respirer.
Pleurer parfois. Ne rien faire d’utile.
Des lieux où on vous accueille même si vous n’êtes pas “prête”, pas “positive”, pas “alignée”.
Des espaces sans pression.
Et paradoxalement, c’est souvent là que le vrai changement opère.

3. 3 formats de retraites qui ne demandent rien

  • Le cercle d’écoute sans retour : pas de conseil, pas d’analyse, juste une écoute profonde
  • Les retraites sans programme : pour laisser émerger ce qui veut, quand ça veut
  • Les immersions artistiques ou nature : où l’on crée, marche, contemple… sans
    performance ni résultat attendu

Conclusion
Et si vous n’aviez plus rien à prouver, même pas à vous-même ? Et si vous arrêtiez de
chercher à “évoluer” pour simplement vous permettre d’être ?
Chez Go to Karma, on célèbre les retraites qui ne promettent rien… Et qui, par leur simple
présence, permettent tout.