On parle beaucoup des femmes qui partent en retraite. Mais qu’en est-il des hommes ? Ceux
qu’on attend forts, solides, constants. Ceux qu’on écoute peu, qu’on interroge rarement.

Les hommes aussi traversent des tempêtes. Mais ils le font souvent en silence. Parce que
depuis des générations, on leur a appris à garder pour eux. À “gérer”. À encaisser.
Et aujourd’hui, ils sont nombreux à étouffer. À chercher un espace. Une pause. Un lieu où ils
peuvent être vulnérables sans être jugés.

1. Une solitude masculine invisible
On ne parle pas des blessures du masculin. De la pression à réussir. À protéger. À ne pas
flancher. Des pères absents, des modèles rigides, des émotions étouffées.
Beaucoup d’hommes ne pleurent pas, non pas parce qu’ils n’en ont pas envie, mais parce
qu’ils ne savent même plus comment.
Cette solitude émotionnelle est un mal moderne. Et les statistiques sur la santé mentale
masculine sont alarmantes.

2. Les retraites pour hommes : un besoin, pas une mode
Créer un espace entre hommes, ce n’est pas exclure. C’est autoriser.
Autoriser les hommes à parler sans filtre. À écouter, à tomber le masque, à ne pas savoir, à
ne pas avoir de solution.
Les retraites masculines ne sont pas des stages de virilité. Elles sont des rites de passage
modernes. Des lieux pour explorer un autre masculin : plus enraciné, plus sincère, plus
doux.

3. Ce qu’on vit dans une retraite entre hommes

  • Des cercles de parole sans hiérarchie
  • Une exploration des émotions sans devoir les “gérer”
  • Une reconnexion au corps, au souffle, à la vulnérabilité

Un rappel : être un homme, c’est aussi pouvoir s’effondrer et renaître

Conclusion
Il est temps d’ouvrir l’espace. De créer des lieux pour que les hommes puissent eux aussi se
déposer. Se rencontrer. Se réparer.


Chez Go to Karma, on croit que les retraites ne sont pas réservées à un genre. Mais que
certains espaces doivent être pensés spécifiquement pour accompagner les blessures du
masculin. Parce que le monde a besoin d’hommes vrais, tendres, ancrés. Et parfois, tout commence
par un cercle, une parole, un souffle.