Elles sont nombreuses à partir. À tout quitter pour quelques jours. À s’éloigner des enfants,
du couple, du quotidien, du bruit.

Pas pour fuir. Mais pour se retrouver. Parce que quelque chose en elles ne peut plus
attendre.
Depuis quelques années, les retraites féminines se multiplient. Et ce n’est pas une mode.
C’est un mouvement profond. Un appel intérieur.

1. Une génération de femmes fatiguées d’être fortes
On leur a appris à être indépendantes, performantes, disponibles. À tout gérer. À se tenir
droites. À “tenir le coup”. Mais à force de tenir, elles se perdent. Et elles s’épuisent.
Ce n’est pas une crise. C’est un signal. Un besoin de repos. De retour à soi. Et surtout : de
désapprendre ce qu’on leur a inculqué pour retrouver ce qui est juste.

2. Le féminin sacré : ce que cela veut vraiment dire
Ce n’est pas un concept ésotérique. C’est une énergie d’écoute, de lenteur, de réceptivité,
d’intuition. Celle qui a été étouffée pendant des générations.
La réactiver, c’est réconcilier la femme sauvage, la femme sage, la femme vulnérable et la
femme puissante. Et cela ne peut se faire que dans un espace sécurisé.

3. Pourquoi une retraite ? Pourquoi entre femmes ?
Parce qu’il faut parfois un sas. Un passage. Une rupture de rythme. Un lieu où l’on peut
pleurer, rire, crier, se déposer… Sans devoir s’expliquer. Ni se justifier.
Entre femmes, il y a des miroirs, de la douceur, des histoires communes. Des non-dits qui
deviennent des guérisons. Et une permission collective : tu peux t’écrouler ici, on ne te
jugera pas.

4. Le masculin blessé : en soi et dans le monde

Les femmes portent aussi un masculin intérieur blessé : Celui qui pousse à contrôler, à faire,
à produire, à résister.
Retrouver son féminin, c’est aussi réparer cette polarité. Et parfois, reprendre sa juste place
face à un monde patriarcal — sans colère, mais avec ancrage.

Conclusion
Partir en retraite, ce n’est pas s’éloigner du monde. C’est se rapprocher de soi, pour ensuite
revenir autrement.
Chez Go to Karma, nous croyons que ces retraites féminines ne sont pas une mode… Mais
des actes de rébellion douce, de reconnexion sacrée, de réparation collective.
Et si c’était ça, être une femme libre aujourd’hui : se choisir. Sans s’excuser.